La discrimination fait partie des fléaux qui touchent notre société depuis longtemps. Dans le but de pouvoir l’éradiquer, des actions de toutes sortes sont menées d’année en année contre toutes les formes de ce fléau. Le droit pénal sanctionne même sévèrement les individus se rendant coupables de ces actes. Mais malgré tout cela, il existe encore plusieurs endroits où la discrimination ne cesse de se manifester sous différentes formes et vous êtes susceptible d’en être victime partout (dans les écoles, les hôpitaux, les services, etc.), quel que soit le motif. Il est donc primordial d’être informé sur les formes que peut prendre ce fléau et comment vous comporter s’il vous arrivait d’y faire face. C’est justement ce que nous vous proposons de découvrir en lisant cet article.
Les formes de discriminations
La discrimination consiste à accorder des différences de traitement à un groupe d’individus en les sélectionnant suivant des critères distinctifs. La loi distingue plusieurs formes de discrimination, mais deux principales : la discrimination directe et la discrimination indirecte. La discrimination est dite directe lorsque l’individu qui s’en rend coupable l’affiche ouvertement ou même la revendique. Elle est alors visible et flagrante aux yeux de tout le monde. Un exemple de discrimination directe : une entreprise qui rejette un candidat à un poste à cause de son ethnie. La discrimination peut aussi être indirecte. Dans ce cas, un individu ou une entité prend des mesures qui, à première vue, paraissent neutres, mais leurs applications défavorisent un groupe de personnes. Un exemple de discrimination indirecte : une école qui interdit l’inscription aux personnes handicapées.
Les critères de discriminations
Peu importe la forme de discrimination, les individus victimes sont sélectionnés suivant un critère spécifique. C’est ce critère qui constitue le critère de discrimination. Il en existe une multitude et on ne pourrait pas en donner une liste de façon exhaustive. Néanmoins, les plus courants et punis aux yeux de la loi sont : l’âge, la religion, l’apparence physique, l’opinion politique ou sexuelle, le sexe, l’origine, la situation économique, la nationalité ou la race, la langue ou l’ethnie, le nom de famille, etc.
Quelles attitudes en cas de discrimination ?
Il n’est pas facile de faire face à une discrimination quand on est une victime. Dans ces situations, il est d’abord important de garder son calme. Étant donné que c’est un délit aux yeux de la loi, vous avez la possibilité de porter plainte afin de réclamer la justice. Mais d’abord, la première des choses est de demander conseil auprès d’organisations compétentes d’aides aux victimes. Il vous suffit pour cela de faire une recherche sur internet pour trouver une telle organisation. Si vous ne préférez pas procéder de la sorte, contactez votre avocat pour lui demander quoi faire. Après cette étape, vous serez donc aidé par l’un ou l’autre à déposer une plainte dans un commissariat de police dans un délai de 6 mois après les faits de discrimination. Le fautif risque alors une peine allant d’une forte amende à un emprisonnement de 3 années. Si votre cas de discrimination est grave et urgent, contactez directement la police pour une intervention sans passer par ces étapes.
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